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ça touche au fond
22 juillet 2009

RIP Michael Jackson

Bien sûr, il y a eu les affaires sombres (histoires de dettes, de pédophilie, de caprices d'un adulte qui ne voulait pas grandir..). Bien sûr, à l'instar du roi du rock Elvis Presley, il y a le sobriquet de roi de la pop qui fait tout pour énerver, les balades mielleuses Heal the world, We are the world ou Say say say en tête. Et depuis l'annonce de sa mort, il y a les histoires de gardes d'enfants, d'héritage.. les torchons foireux s'en frottent les mains, nous, oublions tout ça. Comme Elvis (l'homme aux 854 chansons !), le roi des ventes Michael Jackson n'avait rien sorti d'interessant depuis 15 ans et est reconnu par le citoyen lambda pour les quelques chansons que l'on entend en boucle depuis sa mort (Billie Jean, Thriller, Beat it, Bad, Don't stop till get enough, Rock with you et c'est à peu près tout). Et pourquoi parler plus de sa mort que celle de James Brown, le vrai ouvreur de portes pour les black? Et pourquoi ne pas parler de Sky Saxon, mort le même jour, le génie du garage-groupe par exellence the Seeds?
C'est parce que le petit Michael sut, des Jackson 5 vers sa carrière solo, transformer sa voix black de soulman en géant de la pop. Derrière les hits I want you back ou ABC, il y a les merveilles de chansons pop-folk que sont Ben ou I'll be there. Après le disco il y a le retour du funk via workin day and night ou wanna be startin' somethin'. En parallèle de ses tubes Bad ou smooth criminal il y a les étonnants man in the mirror ou liberian girl. Puis il y a le chef-d'oeuvre de variété rock Dangerous; que des tubes dansants mais à fredonner ! (why you wanna trip on me, she drive me wild, remember the time, black or white, give in to me). Ensuite, avec History, l'homme perd la tête et s'enferme trop dans la mégalomanie (il se prend carrément pour un géneral dans they don't care about us, sauveur de la planète dans earth song ou acteur dans smile, pille les beatles et leur come together..). Son dernier disque studio Invisible est quant à lui un ramassis de mauvais R'n'b, la mode l'a rattrapé. Souvenons nous donc de lui pour le génie qu'il a été, et non pour l'homme qui a sombrer avec.

jackson 10 trésors cachés de Michael Jackson, par GEEKPRIEN

1- Ain't no sunshine (album Got to be there, 1972) : Cette reprise du tube de Bill Withers paru l'année précedente est transcendé par la  voix étonnament mûre du jeune Michael (14 ans à l'époque) dans son premier album solo. Tout comme les balades I'll be there ou Who's lovin' you (de Smokey Robinson) chanté à l'époque (déjà révolu) des jackson 5.

2- Ben (album Ben, 1972) : Chanson du générique d'un film dont l'histoire est celle d'un jeune garçon malade qui se lie d'amitié avec un rat (pas une ratatouille); Michael apporte à ce titre par sa voix une réelle crédibilité dans les sentiments. L'album contient aussi une version de l'archi-reprise My Girl des Temptations (que ne renierait pas aujourd'hui un groupe tel que The Gossip!).

 

michael23- Doggin' around (album Music & me, 1973) : encore une reprise (de Jackie Wilson). Michael semble aussi se rapprocher dans la production de ce disque de son modèle Marvin Gaye avec des titres tels que With a child 's heart.

4- I can't help it (album Off the Wall, 1979) : ça sonne comme du BON Stevie Wonder (sous entendre période de Music of my mind à the secret life of plants, cf mon article sur ce dernier), et pour cause c'est lui qui a écrit le morceau pour Michael !

5- Burn this disco out (album Off the Wall, 1979) : Avec la production Made Quincy Jones, Michael retrouve la hargne funky de Blame it on the boogie des Jackson 5 à lui tout seul.

6- Human Nature (album Thriller, 1982) : Passons sur les tubes Thriller, Beat it ou Billie Jean qu'on ne présente plus, ou sur le wanna be startin' honteusement pompé sur le Soul Makossa de Manu Dibango. Oublions les horribles balades mielleuses the girl is mine ou the lady in my life et les datés P.Y.T et Baby be mine. Reste dans LE fameux disque Human Nature (écrit par un membre du groupe TOTO) et sa mélodie imparable.

7- Liberian Girl (album Bad, 1987) : Encore produit par le sorcier Quincy Jones, ce disque innovant (tant par le son que par son mélange pop-électro) est pour moi le meilleur de Michael Jackson dans le sens où aucun titre présent dessus n'est à jeté !!! Mais l'apaisante chanson Liberian Girl sur Bad, avec ses bruits de jungle et la douceur de la voix de Michael, est le pendant d'Human nature sur Thriller.   

michaeljackson8- Why you wanna trip on me (album Dangerous, 1991) : Rythmes syncopés et complètement électro, voix en retrain, Michael Jackson change de direction musicale mais n'en oubli pas pour autant la formule couplets + refrain. Celui de Why you wanna trip on me, tout comme  les hits Jam ou she drives me wild, est entêtant et bien représentatif de ce style.

9- Who is it (album Dangerous, 1991) : idem que pour le choix numero huit, avec un style plus langoureux mais aussi avec une basse qui déchire grave les enceintes de la caisse !!!

10 - Give in to me (album Dangerous, 1991) : Grâce au solo de guitare du Gun'n'roses de l'époque Slash, ce slow ultime paru après les singles remarqués Black or white ou remember the time s'envole vers un trip infini...

Et pour vous, quels sont les trésors cachés parmis la discographie de Michael Jackson ? N'hésitez pas à me laisser vos commentaires...


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Commentaires
M
Michael était le meilleur et restera le meilleur artiste au monde!il est partit trop tôt et il nous manque beaucoup!!!!sois en paix Michael!
Y
Ce sont ses chansons, ses musiques et ses pas de danses qui me resterons de lui,<br /> Merci Michael,<br /> Merci pour l'article Ed.
B
je ne connais pas si bien la discographie de M.J que toi, mais c'est clair qu'en partant il a emporté un bout de notre enfance/adolescence...<br /> c'est assez hallucinant , cette idée qu'il n'est "plus là" ...
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