Roy Ayers Ubiquity : "He's coming"
Pas évident de nos jours de dire à un ami : "écoute ce disque, c'est super c'est du vibraphone". Cousin du xylophone, cet instrument a surtout été employé dans le jazz avec les formations de Duke Ellington et Count Basie puis popularisé en solo par Lionel Hampton dans les années 1940.
Dans les années 1960 Roy Ayers en joue dans l'orchestre du flûtiste Herbie Mann, celui ci étant une réference en matière d'easy listening et de reprises d'instrumentaux jazzy. Lors de la décennie suivante, c'est vers une orientation funky que se dirige pas mal de musiciens de jazz (les meilleurs représentants seront Quincy Jones, Kenny Burrell, Jack Mc Duff...). Mister Ayers fonde son Ubiquity, un collectif d'une douzaine d'artistes. La musique sera cool, libéré, bref du psychédélique pour black; et dans les bandes originales de films aussi avec la blaxploitation (Shaft, Superfly et le Coffy d'Ayers justement). He's coming, pépite de 1972, est un de ses meilleurs albums où instrumentaux easy listening - pop (he ain't heavy he's my brother) côtoient de la soul planante (ain't got time) et du funk chaud et groovy (he's a superstar).
Extraits : Roy_ayers_he_ain_t_heavy_he_s_my_brother